Nicolas Krameyer, responsable du programme "Libertés" à Amnesty International France, sera présent pour nous présenter l’impact de la mise en œuvre de l’état d’urgence en France.

Assignations à résidence, perquisitions : qui est ciblé ? Pour quel motif ? Comment se déroulent-elles ? Quelles sont les répercussions dans la vie des personnes ?

Même si le débat sur la révision de la constitution est clôt, l’état d’urgence est toujours en vigueur en France et ce jusqu’au 26 mai.

La Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche et le Carrefour Laïque de Privas, l’UD CGT 07, la FSU 07, RESF Ardèche, Ensemble ! Ardèche méridionale et Nord Ardèche Drôme, le Collectif ardéchois de défense et de développement des services publics, le PCF, Solidaires 26/07, l’Association France Palestine Solidarité, le MRAP Centre Ardèche, la Confédération paysanne Ardèche, la FCPE 07, le Parti de Gauche Ardèche, et des citoyens vigilants au respect des droits fondamentaux se sont associés :

  • pour relayer en Ardèche l’appel de la Ligue des Droits de l’Homme "Nous ne céderons pas",
  • pour signifier leur inquiétude devant les mesures sécuritaires d’une ampleur extrême prises par le gouvernement,
  • pour préciser que la réponse au terrorisme ne peut pas être uniquement répressive, qu’il est nécessaire de s’attaquer aux racines du problème, au sein de notre société comme en terme de politique extérieure,
  • pour s’opposer à la criminalisation des mouvements syndicaux, associatifs et sociaux ainsi qu’à toutes les formes de racisme.

Ce collectif vous invite Jeudi 7 avril 2016, à 18h, à une conférence-débat animée par Nicolas Krameyer, responsable du programme « Libertés » à Amnesty International France à l’espace Envol à Privas.

Très vite après l’annonce de la mise en place de l’état d’urgence par le président de la République le 13 novembre au soir, Amnesty International s’est alarmé de la tentation du tout sécuritaire et inquiété d’un renoncement au débat au nom de l’enjeu national.

Une équipe de recherche s’est efforcée de documenter la mise en œuvre de l’état d’urgence. Assignations à résidence, perquisitions : qui est ciblé ? Pour quel motif ? Comment se déroulent-elles ? Quelles sont les répercussions dans la vie des personnes ?

© Sergio Aquindo

Depuis la déclaration de l’état d’urgence en France, les autorités ont comptabilisé 3210 perquisitions. Plus de 400 personnes ont été assignées à résidence et 12 lieux de cultes fermés. Seulement 1 mise en examen pour terrorisme a été prononcée.

Dans son rapport publié le 4 février 2016, Amnesty International revient sur 3 mois de mesures appliquées de façon discriminatoire et disproportionnée. C’est ce rapport que Nicolas Krameyer viendra nous présenter.