Ne les oublions pas. Ce n’est pas parce que les médias sont passés à autre chose que les conséquences dramatiques du séisme ne se font pas encore cruellement ressentir. La FSU Ardèche exprime son soutien à tous les habitant·es de cette ville meurtrie. La question de la mobilisation d’un fond d’aide d’urgence aux personnels en cas de catastrophe naturelle a été soulevée au dernier comité départemental d’action sociale de l’Éducation Nationale. Nous souhaitons que le rectorat donne suite à cette demande et, plus généralement, que l’accompagnement de nos collègues et des familles soit et reste à la hauteur de ce drame dans la durée.
Fanny Valla, collègue CPE, témoigne: « J’ai mal à ma ville… Beaucoup d’habitants n’ont plus de logement, ni même de travail, beaucoup de bâtiments commerciaux ou publics sont détruits, certaines rues sont toujours fermées à la circulation et le ballet des pompiers qui interviennent pour démonter des cheminées, sécuriser des toitures ou coller des avis d’expulsion sur les portes est notre quotidien. La ville est écroulée … 8000 habitants et on a enregistré 2500 signalements de sinistres.