Jeudi 20 février, 14h30 : nous étions environ 300 sous les fenêtres du Rectorat. Tous les départements de l’académie étaient représentés, de la (très) Haute Savoie au Sud Ardèche.

Collèges et lycées malmenés brandissaient des pancartes dénonçant

les classes surchargées, les temps partagés, une éducation prioritaire saccagée…

Une Ardèche bien représentée aussi, d’Aubenas à Annonay, en passant par La Voulte et Guilherand Granges.

L’audience auprès du secrétaire général du rectorat a duré 3h15 et a laissé un goût amer : si nous ne nous mobilisons pas, rien à attendre de ce côté-là…

Les ETP créés seront pour la plupart attribués aux heures « libérées » pour la formation des stagiaires : ceux-ci ne devront plus assurer 15 h, mais 9 h… enfin un point positif !

A budget contraint, le rectorat ne pourrait, dans les années à venir, que procéder à un redéploiement des moyens entre les établissements !

N’est-ce pas « déshabiller Pierre pour habiller Paul » ?

Quid de l’égalité des chances ?

Quant à la « marge de manœuvre », la grande nouveauté de cette année,

nous voyons bien quelle en est la raison d’être : en obligeant les chefs d’établissements à puiser dans cette « manne » pour tout ce qui n’est pas « statutaire », tel le choix entre 2 langues vivantes, une section DP3, etc., elle ne fait qu’accroître l’inégalité de traitement entre les matières, entre les établissements, entre les diverses catégories socio professionnelles (CSP).

C’est ça, l’égalité des chances ?

Rien n’est encore gagné… continuons le combat !