En début de rencontre, l’assistante sociale des personnels nous présente le bilan de l’année 2016, on note une augmentation du nombre de demande (+6) par rapport à 2015. Nos dépenses restent dans la moyenne académiques voire même en dessous. Ces aides concernent en majorité des enseignants, des familles mono-parentales et des personnes seules. Les dépenses recensées montrent une forte demande du fait de frais liés à des problèmes de santé ou de handicap. La FSU fait remarquer que cette augmentation est à mettre en lien avec la multiplication des déremboursements, la hausse du nombre de praticiens à honoraires libres ainsi que la baisse de prise en charge des frais dentaires et de lunetterie. Les représentants de la FSU rappelle qu’il est important en matière de santé d’avoir confiance dans son praticien et qu’il est donc difficile d’en changer pour des raisons financières. Par ailleurs, concernant la lunetterie, il est important de pouvoir choisir des lunettes adaptée à notre activité que ce soit au niveau esthétique qu’au niveau qualité de verre.
Avant d’examiner les dossiers individuels, la FSU revient sur le dysfonctionnement survenu lors de la précédente commission fin novembre : la clôture anticipée des budgets nous ayant été annoncée en séance, empêchant le reliquat de 1800 € d’être utilisé et les dernières aides de l’année versées. Un courrier à Mme Le Recteur avait été rédigé à l’initiative de la FSU, demandant la prise en compte des demandes de la commission de novembre sans délai et sur le budget 2016. Cette demande a pu être honorée et une réponse écrite du rectorat à ce courrier du 1er décembre serait à la signature.
L’administration demande que les représentants du personnels en CAAS soient vigilants concernant l’établissement du calendrier pour 2017.
Le budget 2017 est toujours le même : 26 000€ pour les aides exceptionnelles. Nous ne notons aucune augmentation alors que non seulement le coût de la vie augmente mais en plus on peut s’insurger contre une paupérisation grandissante des salariés.
N.B. : Toute comparaison entre le montant de l’enveloppe des aides sociales exceptionnelles attribuée pour tous les personnels de l’Éducation Nationale du département et le montant des « Primes de fonction et de résultats » des hauts fonctionnaires de notre administration nuit gravement à notre sérénité.
Examen des situations particulières (7 dossiers : 6 aides, 1 prêt) :
- Est noté que certains demandeurs doivent se rapprocher de la MGEN qui peut apporter des réponses financières supplémentaires,
- sont notées également des problématiques à pointer dans les instances nationales :
> L’évolution de la société depuis des années fait que nous assistons à une augmentation du nombre de divorce avec des coûts relativement important de frais, une aide spécifique devrait pouvoir être proposée.
> Le problème des indus (trop perçu sur les salaires) réclamés par l’administration du fait d’une gestion tardive des dossiers se révèle cruellement dommageable pour les précaires ou les agents bénéficiant d’un petit salaire (la quotité saisissable se monte à 80%).