La Commission s’est réunie pour valider une décision prise en urgence et étudier cinq nouveaux dossiers.

Le plafond de l’aide d’urgence a été revu à la hausse en séance plénière le 4 mai, de 850 € alors, il est désormais fixé à 1000 euros. Il a tout de même fallu insister pour que cette aide puisse être attribuée dans sa totalité à deux reprises. Au total, 3450 euros ont été attribués.

Sur les 6 situations, 5 concernent des AESH, la sixième un.e enseignant.e contractuel.le pour qui aucune aide n’a pu être accordée parce que toutes les conditions n’étaient pas remplies : contrat de travail inférieur aux 6 mois requis pour relever de la CDAS. Les contractuel.les de l’Education nationale, et en particulier les AESH, font régulièrement la majorité dans les situations présentées du fait d’un salaire bas et de temps de travail partiel imposé qui les enferment dans la précarité.

Et cette fois encore, l’instance est intervenue pour pallier aux dysfonctionnements de l’administration dans la gestion des salaires.

L’assistante sociale des personnels a précisé que l’académie de Grenoble était très réactive pour le versement des aides : entre 8 et 15 jours de délai, jusqu’à 2 mois dans d’autres académies.

A l’issue de cette commission, pour l’année 2024 il reste dans l’enveloppe 8250 €.