On peut le dire, nous sommes sortis grandi·e·s du mouvement des retraites parce qu’on a gagné une cohésion dans la rue qu’on avait pas vue depuis longtemps.
La crédibilité de ce gouvernement en a encore, malgré tout, pris un sacré coup et à force de gaver les actionnaires et de détruire méthodiquement le service public sur les conseils de cabinets privés aux émoluments ahurissants, il semble n’avoir plus d’autre choix que la répression systématique des mouvements sociaux, qu’ils expriment la colère face à l’explosion des inégalités et de l’injustice sociale ou l’exigence d’une véritable action contre le dérèglement climatique.
Aujourd’hui 31 août paraît le baromètre annuel des enfants à la rue en France de l’Unicef, 2000 enfants scolarisés y sont recensés, chiffre en augmentation qui fait résonner les promesses au sommet de l’état pour ce qu’elles sont : du vent.
Dans l’Éducation, on cible une nouvelle fois les femmes musulmanes en agitant le chiffon rouge des abayas cher à l’extrême droite et ainsi détourner les regards des postes non pourvus et briques de pacte qui prennent la poussière.
Et si vous aviez un doute sur la formidable capacité de notre ministère à tordre la vérité, jetez un œil à la vidéo pathétique publiée à l’occasion de l’anniversaire du discours de Martin Luther King, qui réussit le tour de force de ne pas parler de racisme.
A la FSU, on appelle un chat un chat, le premier rendez-vous de la rentrée sera donc revendicatif avec les marches unitaires du 23 septembre : pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques. On travaille à l’organisation donc on vous en dit plus dès que possible, et d’ici là bonne rentrée, ne nous laissons pas enfumer, continuons à lutter !