Poursuivre et accentuer le mouvement.
Les organisations CGT, FSU, Solidaires et UNL se sont réunies en intersyndicale en cette fin de mois de janvier toujours marqué par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse. Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient. Nos organisations continuent de les combattre.
Le plan de relance affiché par le gouvernement s’inscrit dans la continuité des politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté. Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.
C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires et UNL appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.
Pour revendiquer quoi ?
Pour revendiquer le retrait immédiat de la loi de sécurité globale, l’abandon du projet de loi de réforme des retraites avec le maintien et l’amélioration de notre système de retraite par répartition, ainsi que de véritables politiques pour :
- lutter contre la précarité et développer l’emploi pérenne et statutaire ;
- mettre en place réellement l’égalité femmes – hommes ;
- assurer une véritable aide pour les jeunes, avec des mesures moins restrictives et plus cohérentes, y compris un suivi psychologique pour celles et ceux en ayant besoin car la souffrance des étudiant·es notamment explose ;
- instaurer un système de santé au service de tous avec une prise en charge à 100% de tous les soins par la Sécurité Sociale ;
- défendre et développer le Service Public Hospitalier, ce qui passe notamment par l’augmentation des moyens attribué et une réelle revalorisation salariale de l’ensemble des soignants ;
- mettre fin à la casse du service public d’Éducation en lui donnant enfin les moyens nécessaires pour faire réussir tous les élèves (même en période de pandémie) et en revalorisant les salaires et les conditions de travail de ses agents ;
- plus généralement, augmenter tous les salaires, les pensions et les minimas sociaux.
Où manifester en Ardèche et alentour :
- Privas : 10h30 devant la préfecture ;
- Annonay : 14 h à la gare routière du rond-point de Faya ;
- Aubenas : 14h à l’Agora du Champ de Mars ;
- Montélimar : 14h place du théâtre ;
- Valence : 14h devant la Fontaine monumentale.
Une affiche/tract à diffuser largement :
Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse de l’intersyndicale ardéchoise :