Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, les femmes se mobilisent partout dans le monde pour faire progresser leurs droits et les rendre effectifs. Ces dernières années, les mobilisations ont été très suivies avec certains pays qui ont réussi des grèves féministes massives (Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Argentine …). Certaines villes et pays ayant même décidé d’en faire un jour férié.

En France, l’année qui vient de s’écouler a été marquée par la pandémie et la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par le gouvernement. Majoritaires dans les métiers à forte utilité sociale, les femmes ont été en première ligne de cette crise : leurs rôle, travail et missions ont été essentiels à la continuité des services publics et, au-delà, au fonctionnement de la société. Elles ont parfois payé de leur santé et ont durement souffert du confinement. La reconnaissance de leur engagement ne s’est pourtant pas traduite dans les actes : quasi aucune revalorisation financière, ni d’améliorations de leurs perspectives de carrière ni de leurs conditions de travail.

Alors qu’elles sont aussi majoritaires dans les métiers précaires, sur des temps partiels imposés et sur des emplois faiblement rémunérés ; le risque est fort que le gouvernement leur fasse payer la crise économique qui s’installe dangereusement.

Le 8 mars 2021 s’inscrit donc dans ce contexte difficile :

  • Les remerciements ne suffisent pas : nous exigeons des mesures urgentes de revalorisation salariale et de carrière pour toutes les femmes.
  • Ce n’est pas aux femmes de payer la crise : nous exigeons un plan d’urgence financé par la redistribution et une meilleure répartition des richesses.

8 MARS 2021 : TOUTES ET TOUS MOBILISÉ.ES POUR FAIRE DE L’ÉGALITÉ FEMMES HOMMES UNE RÉALITÉ !

Liste des rassemblements organisés en Ardèche ou à proximité :

  • AUBENAS : le 6 mars, 10h sur le marché d’Aubenas puis 12h à l’Agora ; le 8 mars, 15h40 au rond-point devant la médiathèque.
  • TOURNON : le 8 mars, 16h au kiosque place Carnot.
  • MONTÉLIMAR : le 8 mars, 15h40

Vous trouverez ci-dessous divers documents à afficher et partager largement pour informer autour de vous pour informer et, pourquoi pas, motiver le maximum de personnes à participer à cette journée de grève féministe, au moins par un débraillage à 15h40.

Un tract de l’intersyndicale Fonction Publique

NOS ORGANISATIONS REVENDIQUENT :

  • Une augmentation générale des salaires et des pensions
  • Des mesures ambitieuses, urgentes et financées pour mettre fin aux inégalités concernant les déroulements de carrière
  • L’ouverture de véritables négociations sur la revalorisation des métiers à prédominance féminine : « un salaire égal pour un travail de valeur égale »
  • Des créations d’emplois pour les services publics et un plan de titularisation
  • Une protection fonctionnelle renforcée pour toutes les victimes de violences sexuelles, sexistes, et la sanction réelle des agresseurs, ainsi que la prise en compte des violences syndicales détectées sur le lieu de travail
  • Un renforcement du service public de la petite enfance et des créations de places en crèche sur l’ensemble du territoire à la hauteur des besoins.

Le tract de la FSU d’où est extraite l’introduction de cet article et qui développe deux thèmes :

  • Assurer l’égalité salariale et professionnelle ;
  • Lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles.

Un tract du Groupe des 9 pour un focus sur les femmes retraitées

Les chiffres sont éloquents : en 2017, tous régimes confondus, la pension brute moyenne des femmes s’élève à 1096 euros contre 1777 euros pour les hommes. 37 % des femmes retraitées et 15 % des hommes touchent moins de 1000 € de pension brute (909 € nets). La situation serait pire avec la réforme par points, suspendue pour le moment mais non retirée.

L’appel national pour la GRÈVE FÉMINISTE « le 8 mars des 1ères de corvées », signé par de nombreuses organisations dont la FSU

Le préavis de grève qui couvre l’ensemble des agents des trois Fonctions Publiques