RESF invite à la mobilisation ce dimanche 9 avril 2017 à partir de19h autour d’un pique-nique sur le parvis de la Préfecture, à Privas ! De bonnes raisons de se mobiliser :
Parce que la Préfecture de l’Ardèche doit mettre en œuvre la circulaire Vals de 2012 pour les trop nombreuses familles de demandeurs d’asile qui attendent depuis plus de 5 ans une régularisation qui leur ouvrira des droits humains
Parce que de nouvelles familles voient arriver l’obligation de quitter le CADA, car déboutées, et sans solution de relogement
Parce que Aurora, une maman angolaise avec deux enfants, Agnela, une petite fille handicapée de 4 ans, et Natanaël, 1 an et demi, doivent aussi quitter le logement temporaire qu’ils occupent,
Parce que Angela, et ses deux enfants Nhemie et Bienvenu, d’origine congolaise, ne sont toujours pas régularisés
RESF poursuit les pique-niques du dimanche soir, afin de dénoncer l’attitude inhumaine des autorités préfectorales dans la gestion des demandeurs d’asile. Des familles, avec enfants scolarisés, sortent du CADA, car déboutées du droit d’asile. Elles sont sans solution de relogement …
Des familles d’enfants scolarisés sans papiers sont sur notre territoire depuis plus de 5 ans : pour elles, aucune régularisation en perspective. L’administration trouve toujours des raisons administratives pour ne pas mettre un terme au calvaire que vivent ces familles depuis de trop nombreuses années. Parce que les enfants sont plus vulnérables que les adultes, parce qu’ils n’ont ni droit de vote ni influence politique ou économique, parce que le développement sain des enfants est crucial pour l’avenir de toute société, le monde s’est doté en 1989 de la « Convention internationale des droits de l’enfant »
La Convention internationale des droits de l’Enfant, c’est le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité ; le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée ; le droit d’aller à l’école ; le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation ; le droit d’être protégé contre toutes formes de discrimination ; le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir ; le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes ; le droit de jouer et d’avoir des loisirs ; le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation ; le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
4 principes fondamentaux… la non-discrimination ; l’intérêt supérieur de l’enfant ; le droit de vivre, survivre, se développer ; le respect des opinions de l’enfant.La Convention relative aux droits de l’enfant guide toutes nos actions.
Les enfants de familles sans papiers passent au travers des mailles du filet. Pour eux, la Convention n’est pas respectée : leurs droits sont sauvagement bafoués, anéantissant leurs espoirs et leurs rêves d’une vie meilleure.
Imaginez… Imaginez un monde où chaque enfant a un endroit décent où dormir, suffisamment à manger, une salle de classe, et une bonne santé lui permettant d’apprendre, de se développer et de s’épanouir. Imaginez un monde où tous les enfants ont la possibilité de réaliser leur potentiel, et où les droits de chacun sont respectés. Ce monde est possible. Ensemble, avec RESF, continuons le combat pour que les droits de chaque enfant, de leur famille, soient respectés, partout, tout le temps !
Manifestons nombreux notre solidarité avec les familles de demandeurs d’asile. Nous vous donnons rendez-vous dimanche 9 avril 2017 à 19h, entre la préfecture et la mairie, quelles que soient les conditions climatiques, pour que nous ne les oublions pas, pour que le Préfet ne les oublie pas …
Souper en plein air
Apportez soupes, salades, pâtisseries …
A dimanche soir … faîtes largement suivre ce message à votre réseau … sur les réseaux sociaux !
RESF – FSU Maison des syndicats 25 avenue de la Gare 07000 Privas
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